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Les chenilles processionnaires s'embourgeoisent et les habitants s'impatientent.

Par chercheinfo •  • Jeudi 14/06/2007

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Ainsi donc, le problème des chenilles processionnaires serait réglé. Au cabinet de la gouverneure, c'était en tous les cas le message qui passait. Fondé sur les assertions de la protection civile paraît-il…
Il n'empêche que sur le terrain, seuls deux nids ont été détruits et que les habitants s'interrogent. Non pas qu'ils demandent l'urgence, il y a parfois d'autres priorités compréhensibles pour les services d'urgence, mais une communication honnête et un planning sont impératives.

Il nous revient par ailleurs que les pompiers attendent les équipements appropriés pour intervenir contre ces nids, que certains d'entre eux jugeaient encore vendredi passé comme peu dangereux. L'expérience qu'aurait vécue l'un des membres de leur équipe ne devrait pas être étrangère à ce " revirement ".

A , les chenilles processionnaires auraient également élu domicile dans le quartier chic du Bercuit. Les golfeurs seront-ils assaillis sur les greens ? Des " mauvais esprits " s'inquiètent : le quartier rupin aura-t-il priorité sur le quartier populaire ? (1)

Au-delà de la résolution des problèmes actuels, il semble nécessaire de prévoir la saison suivante. S'il n'est pas opportun de procéder à l'éradication de cette chenille, commune dans nos régions rappelons-le, il serait bon de prévoir un plan de limitation pour éviter une explosion l'année prochaine. Que proposerons les différentes autorités pour le suivi et la prévention? (voir les pistes ci-dessous). Cela reste encore inconnu, mais gageons que les citoyens concernés seront vigilants, comme ils le sont maintenant dans l'attente du bon vouloir de certains.

(1) les premiers nids ont été découverts rue du Quartier, dans le village de Pécrot, à la population plus modeste.

Pour en savoir plus.

Pour en savoir plus, nous vous proposons quelques liens généraux ci-contre ainsi qu'un récapitulatif succinct des modes de lutte ci-dessous. Vous trouverez également une photo de nid pour vous faire une idée.
Attention, nous ne visons pas à être exhaustif. Faites confiance à des spécialistes pour résoudre ce problème.
Contactez par exemple votre commune qui pourra vous indiquer la marche à suivre.


Exemples et intérêts de la lutte contre du chêne =>>>

 

  • Une lutte insecticide avec une spécialité biologique autorisée à base de Bacillus thuringiensis. Ces traitements insecticides, spécifiques des chenilles et sans danger pour la santé humaine et l'environnement, doivent être réalisés sur jeunes chenilles (avant l'apparition des poils urticants) et après débourrement des chênes. Ils peuvent être mis en oeuvre par épandage aérien lorsque les surfaces concernées sont importantes, ou à l'aide d'un canon tracté sur arbres isolés.
  • L'enlèvement mécanique des nids. Compte tenu de la persistance potentielle pendant plusieurs mois ou années des poils urticants dans les nids, cette méthode, qui peut être complémentaire de la précédente, garantit la suppression du risque, principalement pour les arbres isolés dans des lieux fréquentés par le public. Elle ne peut être mise en oeuvre que par des professionnels formés et équipés de matériel de protection (combinaison, masque filtrant).
    Source pour ces deux points: DIRECTION RÉGIONALE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT DE LORRAINE
  • L'emploi de piège à phéromone est un moyen pour détecter le début des vols des adultes et ainsi de programmer efficacement le déclenchement des premiers traitements. L'utilisation de piège à entonnoir peut contribuer au piégeage de masse, mais il ne peut à lui seul limiter les dégâts.
    Site de la ville de Nantes
    www.seve.nantes.fr/
    Sites commerciaux
    www.edialux.be ou cette brochure
  • Les fourmis pourraient jouer un rôle régulateur selon Jean-Claude Mangeot (Garde forestier pour l'UCL)
    "On y [dans le domaine forestier de l'UCL] trouve une quarantaine de fourmilières, ce qui représente, au total, quarante millions de guerriers capables d'ingurgiter un nombre considérable de chenilles. Au lieu d'envoyer l'armée nettoyer les zones contaminées au lance-flammes, il suffirait de demander aux propriétaires privés et publics de recenser les fourmilières et de mettre tout en oeuvre pour les protéger. "
    Source Le Soir.

 


 

 

 

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Commentaires

par L'épine dans le pied le Jeudi 14/06/2007 à 10:44

Il semblerait que l'autorité communale considère la présence de ces chatouillantes bestioles comme ne présentant que peu de danger pour la santé publique dans la mesure où les habitants s'abstiendrait de caresser dans le sens du poils ces urticants voisins.
C'est méconnaitre certaines particularités des poils de ces chenilles comme le démontre l'article présent sur le site mentionné par TBBW (http://www.nancy.inra.fr/extranet/com/processionnaire-chene/introduction.htm). Ces poils peuvent en effet rester dans le nid jusqu'à deux ans après la métamorphose de ces chenilles en adorables papillons et s'éparpiller au gré des vents, occasionnant par simple toucher des démangeaisons peu supportables dans le meilleur des cas.
Dans ces conditions, on peut se demander si la brocante annuelle du 15 Août à Pécrot ne se transformera pas en gratt-gratt-party pour les quelques milliers de badauds, la zone contaminée se situant en amont, à quelques dizaines de mètres, de ce rassemblement.
La présence de nouveau nid au quartier résidentiel du Bercuit changera-t-elle la donne ?
Le Bourgmestre actuel, vétérinaire de son état et résidant au Bercuit, sera au première loge pour vérifier le bien-fondé des études consacrés aux nuisances aériennes (non, je ne reviens pas à la problématique de Zaventem !!!) occasionnées par ces poils de chenilles.
J'ose croire que le problème trouvera une solution efficace et urgentissime dès la première démangeaison d'un golfeur fortuné (doux pléonasme ?).