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Les chenilles à Grez-Doiceau: quelques observations et extraits de presse.

Par chercheinfo •  • Samedi 09/06/2007

Hier soir, dans le village de Pécrot, ( ), premières apparitions des pompiers et de la protection civile pour la destruction des chenilles processionnaires.
Une certaine confusion semble avoir régné et ce ne sont que deux ou trois nids qui furent supprimés. D'autres, quoique pouvant présenter un relatif danger, ne purent être traités pour l'une ou l'autre raison, la hauteur a été maintes fois évoquée.
Certains habitants furent donc fort déçus, dont une dame qui a été soignée pour des irritations cutanées, il y a quelques jours et qui fut une des premières personnes à contacter les services de secours au début de la semaine.
Néanmoins, compte tenu maintenant que chacun est au courant du risque potentiel et que les services communaux ([l’éco-conseillère, de la commune, Madame Claudia Bouxain (tél. 010/84.83.55 e-mail claudia.bouxain@publilink.be)] ) sont habilités à organiser les destructions aux endroits les plus exposés, il est raisonnable de croire que la situation va s'améliorer et que les craintes vont s'apaiser.
Il faut savoir que cette chenille apprécie la lumière et que les premiers arbres atteints sont des sujets de lisière ou isolés. Les chênaies avoisinantes semblent à l'heure actuelle indemnes et le foyer pourrait, en ce qui concerne Pecrot, être circonscrit à quelques rues. Cela représente quand même, eu égard au nombre de chênes dans ce quartier, un nombre potentiel de nids lesquels, fort heureusement, ne représentent pas tous, loin de là, un danger direct pour les habitants.
Cependant se posera dans les semaines à venir la question de la prévention, pour que l'année prochaine, le phénomène ne prenne l'ampleur connue maintenant dans le Limbourg. On peut estimer que les hivers doux que nous connaissons maintenant et qui ne sont pas sans lien avec le réchauffement climatique seront favorables à une certaine prolifération de cet insecte indigène. Il est donc raisonnable de penser qu'une prévention pourrait nous éviter le pire dans les années à venir. Mais la mise en œuvre d'une telle politique est affaire de spécialistes et de décision. Pour notre part, nous avons rassemblé, pour nos lecteurs, quelques éléments d'informations sur le sujet que vous trouverez tout au bas de cet article ou cliquant sur "  chenille processionnaire ".
Vous trouverez également infra quelques extraits d'articles de presse.

Revue de presse

Dans le Soir.

Sus aux chenilles processionnaires: « Pas de quoi paniquer ! », assure la gouverneure. Et inutile d'encombrer la ligne téléphonique des pompiers.

Lire l'article de CATHERINE MOREAU dans le SOIR

Chenilles processionnaires - Prêts à intervenir
Pas de situation de crise, mais une procédure a été mise au point à la Province.

][Hier, la gouverneure du Brabant wallon a réuni des représentants de la Division Nature et Forêt de la région wallonne, des cinq casernes de pompiers de la Province, de la Protection civile et de l'armée, afin de faire le point. Conclusion : jusqu'à présent, le foyer de chenilles de Pécrot est le seul découvert en Brabant wallon. La situation n'est pas préoccupante mais une procédure d'intervention a néanmoins été mise au point. Celle-ci fait des communes les intervenants de première ligne, en particulier les éco-conseillers.
Les habitants qui pensent avoir découvert des chenilles processionnaires du chêne sont donc invités à s'adresser d'abord à leur commune. Le premier critère d'identification dont la population doit s'inspirer est que les chenilles processionnaires vivent en groupe, cachées le jour dans une sorte de tissage soyeux, et elles ne se trouvent que sur les chênes. Les éco-conseillers se rendront sur les lieux et avertiront les pompiers s'il s'agit bien de chenilles urticantes. Ces derniers évalueront alors la dangerosité de la situation et décideront des moyens de destruction à mettre en oeuvre.

Pas d'armée

Les participants à la réunion ont estimé que la situation ne justifie actuellement ni l'intervention de la Protection civile ni celle de l'armée. Jean-François Plumier, ingénieur en chef du cantonnement de Nivelles de la DNF, a rappelé que la présence de chenilles urticantes est un phénomène naturel qu'on ne peut entièrement endiguer. S'il n'y a pas de danger, en cas de présence par exemple d'un foyer dans un bois, il n'y a pas lieu d'intervenir et il suffit de se tenir à l'écart. Il n'en va pas de même si les chenilles sont proches des habitations et qu'il y a risque de contact. Enfin, les chenilles processionnaires du chêne ne sont pas dangereuses pour l'écosystème, a expliqué ce spécialiste. (Belga)

NAMUR - Les chenilles aux portes des deux provinces - Les gouverneurs Mathen et Caprasse sont prêts à agir

Les chenilles processionnaires seraient aux portes de la province de Namur et de la province de Luxembourg. ][
Au niveau des Gouverneurs des deux provinces, on se prépare à agir, si Namur et Luxembourg étaient touchés. "En l'état actuel des choses, on ne m'a pas fait part de cas concrets dans la province de Namur. J'ai demandé qu'une soit faite aux différents bourgmestres de la province. Les services de secours avaient déjà reçu une similaire. Pour l'instant, nous restons vigilants et nous nous informons. S'il y avait quelque chose, je prendrais directement les mesures nécessaires", explique Denis Mathen, gouverneur de la province de Namur.][
À Arlon, Jean-Pol Ringlet, directeur conseiller du SPF auprès du gouverneur Caprasse a mis en alerte les eaux et forêts][

Source DH

BRABANT WALLON - De la prévention pour les chenilles
Des chenilles urticantes ont été découvertes à Pécrot. Il ne faut pas céder à la panique. Les écoconseillers sont chargés des plaintes.

" Il n'y a pas de calamité ni de catastrophe, et il n'y en aura pas ! "
Jean-François Plumier, ingénieur chef de cantonnement de la Division Nature et Forêts de Nivelles, est catégorique : la présence de chenilles processionnaires à Pécrot (lire Vers l'Avenir de vendredi), ne doit pas faire paniquer les gens. " Il s'agit d'un insecte ravageur qui vit avec des périodes de pullulation. Il se trouve que nous nous trouvons dans cette période. Mais ce n'est pas dangereux pour l'écosystème. Et la lutte est inutile. On ne viendra jamais à bout de cette pullulation. " S'il a été décidé de détruire les chenilles de Pécrot, l'opération devait se faire soit vendredi après-midi soit samedi, la situation n'étant pas urgente.

Si le discours se veut rassurant, la gouverneure du Brabant wallon a tout de même mis en place un plan d'actions, à la suite d'une réunion au sommet entre différents responsables de la sécurité (protection civile, pompiers, armée).

" La décision a été rapide, mais il n'y a pas d'urgence, martèle Marie-José Laloy. Je demande à tous les bourgmestres des communes du Brabant wallon de désigner l'éco-conseiller de la commune comme personne de référence pour coordonner les différents appels. "

Les écoconseillers seront chargés de centraliser les informations, de déterminer s'il s'agit d'une chenille processionnaire ou non et de faire appel aux pompiers s'ils jugent le cas problématique. Ceux-ci décideront à leur tour s'il s'agit d'éradiquer ou non les bestioles. Ils pourront compter sur l'appui de la protection civile et éventuellement de l'armée. Quant au coût, il devrait être pris en charge par les services de pompiers, " du moins si cela reste dans des proportions raisonnables ", avance Marie-José Lalloy. Pour distinguer les chenilles processionnaires des autres, une petite formation est prévue pour les écoconseillers qui le souhaitent. Mais Jean-François Plumier donnent déjà quelques " tuyaux " pour reconnaître la chenille urticante.

" Il s'agit d'un insecte qui se déplace à la queue leu leu, d'où le nom de processionnaire. Elles vivent la nuit et se regroupent le jour dans une sorte de nid de couleur blanche. Elles ne sont présentes que sur les chênes, et leurs poils sont urticants. Il s'agit donc de ne pas s'en approcher et d'éviter tout contact avec la peau. "

Ce plan d'actions vise à éviter toute surcharge inutile pour les pompiers. Depuis le signalement du cas de Pécrot, les pompiers de Jodoigne ont déjà reçu quelques appels pour signaler la présence d'une chenille à Ramillies et de deux autres à Hélécine. Les spécimens sont en cours d'analyse à Gembloux, mais il semble bien qu'il s'agit de simples chenilles.

http ://www.poisoncentre.be/fr/animals/thaumetopoea_processionea.php

Marc UYTTERHAEGHE dans Vers l'Avenir

Pour en savoir plus...

Pour en savoir plus, nous vous proposons quelques liens généraux ci-contre ainsi qu'un récapitulatif succinct des modes de lutte ci-dessous. Vous trouverez également une photo de nid pour vous faire une idée.
Attention, nous ne visons pas à être exhaustif. Faites confiance à des spécialistes pour résoudre ce problème.
Contactez par exemple votre commune qui pourra vous indiquer la marche à suivre.


Exemples et intérêts de la lutte contre du chêne =>>>

 

  • Une lutte insecticide avec une spécialité biologique autorisée à base de Bacillus thuringiensis. Ces traitements insecticides, spécifiques des chenilles et sans danger pour la santé humaine et l'environnement, doivent être réalisés sur jeunes chenilles (avant l'apparition des poils urticants) et après débourrement des chênes. Ils peuvent être mis en oeuvre par épandage aérien lorsque les surfaces concernées sont importantes, ou à l'aide d'un canon tracté sur arbres isolés.
  • L'enlèvement mécanique des nids. Compte tenu de la persistance potentielle pendant plusieurs mois ou années des poils urticants dans les nids, cette méthode, qui peut être complémentaire de la précédente, garantit la suppression du risque, principalement pour les arbres isolés dans des lieux fréquentés par le public. Elle ne peut être mise en oeuvre que par des professionnels formés et équipés de matériel de protection (combinaison, masque filtrant).
    Source pour ces deux points: DIRECTION RÉGIONALE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT DE LORRAINE
  • L'emploi de piège à phéromone est un moyen pour détecter le début des vols des adultes et ainsi de programmer efficacement le déclenchement des premiers traitements. L'utilisation de piège à entonnoir peut contribuer au piégeage de masse, mais il ne peut à lui seul limiter les dégâts.
    Site de la ville de Nantes
    www.seve.nantes.fr/
    Sites commerciaux
    www.edialux.be ou cette brochure
  • Les fourmis pourraient jouer un rôle régulateur selon Jean-Claude Mangeot (Garde forestier pour l'UCL)
    "On y [dans le domaine forestier de l'UCL] trouve une quarantaine de fourmilières, ce qui représente, au total, quarante millions de guerriers capables d'ingurgiter un nombre considérable de chenilles. Au lieu d'envoyer l'armée nettoyer les zones contaminées au lance-flammes, il suffirait de demander aux propriétaires privés et publics de recenser les fourmilières et de mettre tout en oeuvre pour les protéger. "
    Source Le Soir.

 


 

 

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